En fait, Rousseau aurait probablement stipulé que la société est plus précieuse que la solitude. Concrètement, il aurait défendu cette thèse en soulignant que la véritable paix de la conscience n’est pas dans la solitude de la nature, mais plutôt dans la société. Par contre, pour ce faire, il faut une communication entre les hommes, une transparence nécessaire entre eux et ce, dans la sympathie. Mais des obstacles peuvent entraver cette paix telle que la propriété qui amène le résultat inverse. Cette propriété ne nous ouvre en rien vers les autres, elle nous oppose à ces derniers. Elle crée une inégalité flagrante entre riches et pauvres ce qui engendre un fossé empli de vices individualistes entre les hommes. Ce qui amène l’homme à confondre amour propre et amour de soi. De plus, si Rousseau mentionnait que c’est la bonne société qui a la plus grande valeur et non un retour solitaire dans la nature, l’homme devra écouter ses sentiments profonds tels que la bonté, la pitié naturelle et la perfectibilité. Par contre, malgré la nécessité de ces sentiments, je ne crois pas que Jean-Jacques Rousseau pourrait affirmer que le bonheur en société pourrait être atteint seulement grâce à l’affectivité humaine. L’être humain devra apprendre agir non seulement par rapport à lui seul, mais surtout par rapport aux autres. Et pour ce faire, il doit raisonner et lier cette raison aux sentiments. Néanmoins, ceci peux exister exclusivement dans l’état social, car selon Rousseau la raison n’existe point dans la nature. Dans la solitude, entouré de conifères et de grillons, il n’y existe que l’instinct, une capacité innée à survivre sans user de la raison. Ces vertus existent donc seulement à l’intérieur de l’état social, une société bonne. Alors, je crois que Rousseau affirmerait que seule une société décente permet d’accéder au réel bonheur humain. Par exemple, ce qui rend la société si précieuse, c’est le fait que l’égalité entre les hommes est de mise et à l’aide d’un contrat