capillaire
De par le graphique qui compare les viscosités (sans correction, avec correction de Bagley et avec correction de Bagley-Rabinowitsch) en fonction de la vitesse de cisaillement, nous observons que le polymère adopte une propriété rhéfluidifiante : lorsque la vitesse de cisaillement augmente, sa viscosité diminue, et ceci, pour toutes les mesures (avec et sans correction).
Nous trouvons que la courbe de viscosité sans correction possède les valeurs de viscosité les moins élevées. Vient en intermédiaire, la courbe avec combinaisons des corrections de Bagley-Rabinowitsch, puis avec les valeurs de viscosité les plus élevées, celle avec correction de Bagley.
Théoriquement, la courbe de viscosité avec correction de Bagley ne devrait pas se trouver avec des valeurs si élevées : elle devrait même être en-dessous de la courbe de viscosité sans correction. En effet, la méthode de correction de Bagley corrige les effets d’entrée en ajoutant une « longueur fictive » de capillaire à la sortie du rhéomètre. L’effet théorique serait donc que la différence de pression augmente pour compenser le changement de diamètre entre la filière et le tube, non pris en compte sur la courbe sans correction. Avec la correction de Bagley, nous devrions donc trouver une contrainte de cisaillement moins élevée que sans correction : puisque la vitesse de cisaillement est considérée comme constante lors des essais, la viscosité mesurée devrait être moins élevée lors de la mesure avec correction de Bagley.
La différence entre théorie et pratique peut s’expliquer par plusieurs facteurs influençant les mesures rhéologiques. Premièrement, les erreurs de mesure peuvent provenir d’un mauvais calibrage machine entre les différents essais, lors de la mise en route du deuxième piston par exemple ou lors de l’application de la pression. De plus, une inhomogénéité de la température pourrait influencer les mesures, au même titre que le glissement du polymère sur les parois, que le changement