Candide
a. On peut placer un point après le mot « désespérés ».
b. Les deux énumérations sont : « sales, écoeurés, désespérés » et « geignaient, se plaignaient et blasphémaient ».
c. Le narrateur cherche à insister sur l’état lamentable des prisonniers, leur comportement, leur condition de vie dans les camps.
2.
a. « désespérés » est formé du radical « espérés », qui vient du nom espoir, et du préfixe « dé » qui indique la négation.
b. Il s’applique à l’état d’esprit des prisonniers car ceux-ci ne semblent plus avoir d’espoir en étant prisonniers dans les camps.
3. Avant l’intervention de Robert, les prisonniers agissent presque comme des animaux, ils sont sales, sans retenue, ils se plaignent et disent des grossièretés, sont sans gêne. Les éléments sont « sales », « geignaient, se plaignaient, et blasphémaient », « cesser de pleurnicher », Robert leur dit d’agir « comme si » ils étaient des hommes, et leur demande de faire un « sacré effort de propreté et de dignité » ; « manque de respect », « lâche un pet ».
4. Robert fait croire en la présence d’une femme en faisant semblant d’arriver avec elle (« mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une femme »), de s’adresser directement à elle (« faire la cour à sa femme invisible », « lui murmurait quelque chose à l’oreille »), de la toucher (« caressait le menton, baisait la main »)
5.
a. Le complément circonstanciel de manière est « avec une courtoisie d’ours ».
b. « une courtoisie d’ours » signifie qu’il est maladroit, un peu bourru.
6. Les camarades de Robert l’écoutent sans protester car ils sont trop surpris pour pouvoir dire quoique ce soit, « avec ahurissement », pensent qu’il a sombré dans la folie (« il était peut-être devenu fou ») mais ils ont surtout peur de lui car il pourrait les frapper (« des poings solides »).
7.
a. Nous sommes français donc il faut se montrer galants et polis.
b. Le rapport logique et la conséquence.
c. La nature grammaticale de « donc »