Candide, il faut cultiver notre jardin
Candide, dans ses multiples voyages, en grande partie maritime, découvre un monde totalement différent de sa vie au château au début du récit. Candide, garçon naïf, découvre le mal dans le monde et se forge sa propre opinion au fur et à mesure de ses voyages. Il découvre l'atrocité de la guerre en Bulgarie, l'irrespect aux Pays Bas, l'oppression des indiens dans les Amériques, l'esclavage au Surinam et enfin en Europe, il découvre en lui un regard critique qu'il porte sur la France et l'Angleterre. A la fin du récit on découvre un nouveau protagoniste, Candide aura gagné en réflexion et sera autonome grâce aux expériences vécues, Candide n'est plus candide.
• Il s'agit d'une métaphore entre l'esprit et la terre. Le développement et l'épanouissement de ce que l'être humain contient en germe. Un esprit qui n'est pas nourri de lectures et de découvertes est comme une terre qui n'est pas entretenue donc qui ne produit rien. Mais cultivé, entretenu, instruit, l'esprit engendre des fruits innombrables.
• La seule façon de trouver le bonheur dans ce monde, est de ne pas se préoccuper du monde extérieur et de cultiver son monde à soi.
• L'homme fut mis sur terre pour y travailler. Il faut bien travailler, et prendre soin de la terre ; les récoltes ne se feront pas seules ; et les théories ne nourrissent pas les familles. C'est une invitation à se concentrer sur les choses concrètes de la vie plutôt que de se dépenser inutilement dans la recherche de vérités métaphysiques. laissons de côté les problèmes métaphysiques, et occupons-nous au contraire des choses que l'on peut changer, améliorer. En d'autres termes, cela signifie qu'il faut s'appliquer à faire évoluer la société et à la