Candide chapitre 1
On peut relever quelques termes et expressions qui font référence au genre du conte :
► Il y avait
► le titre : beau château, icelui (forme archaïque du pronom)
► éloignement : Westphalie
► prénom : Candide (personnification d'un trait de caractère)
► baron et baronne (prince et princesse, roi et reine)
► le thème : l'harmonie (trompeuse) dont Pangloss est l'oracle : le meilleur des mondes
II La satire de la noblesse
a) La satire des préjugés
A l'origine, Candide est un bâtard malgré ses qualités nettement supérieures à celles de son entourage. S'il vit en marge de la société, cela est dû aux préjugés de sa mère qui a refusé d'épouser le père de son enfant, un bon et honnête gentillomme dont l'arbre généalogique n'était pas assez prestigieux. Les allemands sont en effet considérés par Voltaire comme le peuple chez lequel les préjugés nobiliaires sont le plus fortement ancrés.
b) Les apparences
Le baron et la baronne ne sont pas des personnages aussi importants qu'ils veulent le faire croire. Voltaire nous met sur la piste en nous informant qu'ils ont un château avec une porte et des fenêtres, ce qui semble être un minimum. Une tapisserie dans la grande salle, des chiens pour éloigner les voleurs de poule et des palefreniers pour s'occuper des chevaux. Mais toute cette vie domestique assez modeste est parée d'un éclat ridicule : le baron parle de sa meute, de ses piqueurs, de son grand aumônier. Le titre de Monseigneur est attribué au baron par un entourage naïf ou flatteur qui rit de ses bon maux. De même, la baronne, malgré l'air respectable que lui donne son poids et sa carrure imposante, est une matrone épaisse et sans attraits. Ses qualités intellectuelles et morales sont passées sous silence ce qui en dit long. Sa fille Cunégonde, discrètement comparée à une volaille (oie) est affublée d'un prénom à la sonorité vulgaire et ridicule. Elle semble marcher sur les traces de sa mère.
c) La satire du