Caldéron, la vie est un songe
Introduction : Le titre même La vie est un songe, écrit en 1673, est un sujet philosophique qui est au centre de l’œuvre. En effet, cette problématique universelle pousse les protagonistes à élucider le mystère de leur condition. L’œuvre de Caldéròn fut considéré comme l’un des grands thèmes de méditation en littérature. Cette pièce de théâtre, écrite en vers, pousse le lecteur a s’interroger lui-même sur sa propre existence. L’action se déroule en Pologne, mais l’époque n’est pas précisée, cependant, le lecteur devine par le statut des personnages, qu’il s’agit ici d’un système monarchique. La scène constitue l’élément déclencheur de la pièce par l’arrivée du protagoniste Sigismond et présente donc l’intrigue principale, après un début « in medias res ». Sigismond dénonce les conditions, qui depuis sa naissance, l’ont contraint à l’isolement et la solitude. Il s’agit en effet ici d’une élégie, d’une réflexion sur son existence qui l’amène à demander des comptes auprès d’autorités supérieures. Il est légitime de se demander par quels procédés Calderòn, expose, dans ce monologue, la liberté comme désir inéluctable. Sigismond, dans cette mise en scène théâtrale, dirige ici son propre procès élégiaque afin d’exprimer son désir inassouvi de la liberté. I. Un monologue élégiaque 1. Sigismond, centre de la scène (lyrisme, didascalies, 1ère personne, son malheur…) 2. Interrogation tragique sur la vie, sur la mort (champs lexicaux, questions rhétoriques) 3. La propre mise en valeur du personnage (se valorise par rapport aux figures de style) II. Une mise en scène théâtrale : son propre procès. 1. Double énonciation 2. Les chefs d’accusation 3. L’argumentation de sa propre défense
Conclusion « dîtes quelle loi… oiseau ? » III. Le désir de liberté 1. Sujet principal (champs lexicaux, souhait de Sigismond…) 2. Le désir illustré par les métaphores 3. La liberté est-elle illusoire ? (incontournable,