Bureau
- La raison est liée avec la religion : 300 hommes ne peuvent pas en battre 20 millions (armement…).
-> Syllogisme sous-entendu : un petit nombre d’hommes ne peut pas l’emporter sur 20 millions / or les Espagnols ont réussi cet exploit / donc les Espagnols ont reçu une aide de Dieu.
- La ponctuation (?, !) est très forte, surtout dans la 1ère partie du texte -> il montre ainsi sa sincérité et son opposition franche à Las Casas.
- Accumulation et répétition des mêmes procédés -> répétition des conclusions, de la syntaxe des phrases, accélération des phrases, questions oratoires.
- Si le ton (affectif d’un bout à l’autre) tend à emporter l’adhésion du public, les arguments avancés sont tout aussi convaincants.
- Plusieurs exemples de Sépulvéda pour montrer la volonté de Dieu : - preuves a contrario : reprise des exemples de Las Casas plus quelques nouveaux (maladies, temples) ; ces catastrophes sont selon lui voulues par Dieu - il ne nie pas les horreurs décrites par Las Casas (génocide, situations horribles : maladies, hommes broyés sous des temples, mines -> seul cas où il imagine qu’il y a eu de la cruauté humaine mais cette obéissance des Indiens a été voulue par Dieu sinon ils se seraient rebellés, rappel des suicides) -> Las Casas n’a pas menti, ces horreurs se sont vraiment déroulées -> Conclusion différente de celle de Las Casas : c’est Dieu qui l’a voulu (-> idolâtres) ; on ne peut pas attribuer de défauts aux Espagnols) -> l’assemblée catholique approuve ces propos.
- Ton de la persuasion, Sépulvéda est convaincu.
- Sépulvéda réduit la crédibilité de Las Casas grâce à une attaque ad hominem (répétition « jamais ») :