N’oubliez pas que cela fut

De 1940 à 1944 de nombreuses personnes ont subi l’horreur des camps nazis. La guerre fut un événement tragique et marquant du 20e siécle qui ne peut être oublié.
Bien que ce camp était essentiellement destiné aux hommes et plus exactement aux résistants et opposants politiques, en effet pour les juifs ce camps servait plus de transit, quelques femmes furent envoyées à Breendonk.
La seule référence montrant la présence de femmes dans le camp est une liste d’une trentaine de femmes résistantes mais il y a eu aussi plusieurs prisonniéres de passage prise en compte dans très peu de documents. Mais pourtant lors d’une rafle le 2 juillet 1942 à la sortie du train Bruxelles-Anvers une centaine de femmes sont prises et transférées dans le camp avant l’ouverture de la caserne de Dossin. Parmi elles certaines se sont faites torturées, d’autres tel qu’Eva Fastag y ont heureusement échappé.

Eva Fastag est née à Varsovie lors de l’année 1917 sa famille émigre vite à Anvers. Elle fera ses primaires en néerlandais et ses humanités en français. Lors du début de la discrimination des juifs, elle est la seule employée juive de l’agence d’assurance où elle travaille. Eva va rencontrer Abraham Dobruszkes, veuf depuis sa tentative de fuite, où sa première femme a été tuée. Abraham fut arrêté et a séjourné à la caserne de Dossin où il échappe à la déportation du fait de ses talents d'électricien. Grâce à son poste il réussit à faire des outils qui permettront plusieurs évasions des prisonniers.

Descendant du train Bruxelles-Anvers, Eva avait subi la rafle de juillet 1942 . Emmenée à Breendonk, elle y est enfermée dans une pièce trop petite pour contenir les 40 femmes présentes.
Les lits très étroits sur trois étages sont composé de sacs en lin peu épais remplis de paille. Les sacs ne sont jamais lavés et par ce fait rempli de poux et de tics. Dans la pièce règne une odeur infecte. Les prisonniers n’ont droit qu’à se laver les avant bras et