Sexualisation des prothallés chez les prêles, exemple de la classe des Sphénopsidés: Les prêles sont assez communes, notamment dans les endroits humides. Chez nous, elles mesurent jusqu’à 80 cm de haut mais certaines espèces d’Amazonie atteignent des 2 mètres. La morphologie est très uniforme. Au Carbinifère, elles ont constitué des arbres de
10m de haut des lianes. Elles ont souvent des incrustations de silice. ⇒ Caractéristiques morphologiques: feuilles verticillées, sporophylles réunies en strobiles, sporophylles en forme de scutellum, sporange à deux loges sporangiales, spores à élatères exiniques, anthérozoïdes nageurs à plus de 120 flagelles. sporophylle ⇒ sporanges ⇒ spore Cycle haplo­diplobiontique, hétéromorphique, sub­isosporé, hétéroprothallé ou isoprothallé: Les plus petites spores germent en prothalles mâles, les plus grandes spores germent en prothalles femelles. Le prothalle est un coussin à lamelles, chlorophylliennes, les deux pluristratifiées. Les archégones sont disposés au début sur la face supérieure puis la croissance du coussin les amènent sur la face inférieure. ­ spores identiques (génétiquement et morphologiquement) ⇒ ISOSPORIE ⇒
ISOPROTHALLIE

­ spores identiques morphologiquement mais génétiquement “polarisée” ⇒
SUB­ISOSPORIE ⇒ HETEROPROTHALLIE ­ spores différentes, mégaspores / microspores ⇒ HETEROSPORIE ⇒
HETEROPROTHALLIE

Une reproduction évoluée chez les Sélaginelles, exemple de la classe des
Lycopodiopsidés:

Les sélaginelles (actuelles) sont de petites plantes (jusqu’à 50cm de haut). Leur allure est assez variable, souvent celle d’une “mousse”. Elle vivent sous les climats tempérés à tropicaux. Caractéristiques morphologiques: présence de porte­racines exogènes, par paire mais souvent l’un avorte, différenciation de micro/méga­phylles, micro/méga­sporophylles, micro/mega­sporanges, micro/méga­spores (dont mégaspores trilètes), micro/méga­prothalles. mégaphylle = “vraie