Bourdieu, la domination masculine
I. La femme, un produit de la société.
A. La socialisation
Dans ce texte, Bourdieu nous explique que la vision que nous avons d'autrui, ou de nous même provient de l'habitus. Il entend par habitus, l'ensemble des dispositions, des pensées et des actions que l'individu acquiers à travers son expérience sociale. Ainsi, dans notre société, notre manière de percevoir et d'appréhender le monde extérieur, que ce soit un objet, ou une femme, est une conséquence de notre socialisation. Nous voyons la femme d'une certaine manière puisque la société nous a appris à la regarder de cette manière. Nous voyons d'ailleurs, dans les clichés de mode, les mêmes femmes, sveltes, féminines et souriantes. La société nous a élevé avec cette image de la femme. Cet impératif s'impose à la femme, qui a intériorisé cet idéal. Et cette image, nous la pensons naturelle, alors que ce n'est que le fait de l'identité sociale. Ainsi, la société qui nous impose une vision homogène de la femme, nous montre la manière d’être qui est naturelle, normale. Grâce à ça, on a un modèle, qui nous permet de juger une personne selon son physique. On va même plus loin, en associant une personnalité à un physique : selon la manière qu'une personne à de se tenir, de s'habiller etc. On voit d'ailleurs transparaître l'impératif de minceur dans ces clichés publicitaires, qui paraissent indispensables lorsqu'on veut mettre en valeur un produit, comme si les femmes devaient s'efforcer de ressembler au modèle qu'on leur impose, pour être digne du produit.
B. La hiérarchie sociale.
Bourdieu nous explique également que les clivages sociaux qui sont présent dans notre société et qui transparaissent, notamment en terme de capitaux, et qui conduisent à une