Boulimie
Le temps est limité car les boulimiques se cachent. Aucune gratification n'est retirée de ces crises par l'adolescent, il a un sentiment de honte & est incapable de s'arrêter. A la différence des anorexiques, les boulimiques reconnaissent le caractère extrême de leurs comportements, c’est ce qui les amène à dissimuler leurs comportements. Ils vont être amenés à avoir des comportements compensatoires (contre la prise de poids). Bien qu'il éprouvent une certaine satisfaction durant l’ingestion de nourriture, ils retirent une profonde gratification au moment de se vider → parfois, la boulimie est motivée plus par ces comportements que par le gavage. Ces comportements soulagent le sujet momentanément, les sentiments négatifs, l’anxiété et la dépression sont gérées sur le moment par ces comportements mais réapparaissent avec des préoccupations excessives rattachées au corps, à l’image du corps.
Les boulimiques souffrent d'une fragilité intérieure, une sorte de manque intérieur qui doit être réparé & comblé en prenant un objet extérieur à l'environnement de l'individu → ici la nourriture. Les boulimiques recherchent la fusion avec l’objet comme s’ils ne pouvaient pas se l’approprier → faille des assises narcissiques. Le vide narcissique se traduit corporellement, ce qui induit une recherche de gavage mais la réparation est éphémère. Le boulimique n’a pas les ressources nécessaires pour élaborer sur son sentiment d’abandon, il a donc recours à un objet extérieur. Le boulimique agit sur un mode de fonctionnement éminemment opératoire & l'évolution se fait sur plusieurs