Botticelli, printemps, printemps 1478
1) Mercure messager des dieux, représente l’Esprit
Il constitue le gardien du jardin et semble être en train d’essayer de dissiper/chasser les nuages qui tentent de faire leur entrée dans le jardin, rien ne doit troubler la paix et la vérité qui règne dans le jardin de
Vénus. Ces graines qui tombent du nuage peuvent également s’expliquer par le fait que dans le calendrier antique, Mercure soit associé à la fécondité des terres. …afficher plus de contenu…
À droite, Zéphire (dieu du vent), séduit la jeune Chloris qui se transforme en Flore à la suite de son viol avec celui ci. Zéphyre souffle dans la bouche de la nymphe et y fait naître des fleurs.
Nous passons d’une nature monochrome et sauvage avec Chloris à la nature fleurie avec Flore. Chloris est fécondée par son union forcée à Zéphire et commence à donner naissance à des fleurs.
Flore est couverte de fleurs qu’elles semblent éparpiller sur le sol. Flore personnifie le tableau alors que Chloris représente l'âme et le tiraillement. Flore et Zéphire sont deux personnages très importants pour l'allégorie du printemps, l'un représentant le vent froid et humide de cette saison, l'autre la …afficher plus de contenu…
- Botticelli, au contraire de ses contemporains, attache peu d'importance à la perspective, mais beaucoup aux lignes et couleurs.
- La scène est située dans le Jardin des Hespérides, le verger où les pommes d'or de l'immortalité sont gardées par des nymphes.Les divinités s’organisent selon une symétrie centrale représentée par Vénus et Cupidon : aux deux extrémités, Mercure, qui se détourne de la scène, fait pendant à Zéphyr. Le premier agite les nuages avec son caducée et le second est un dieu du vent, ils sont donc apparentés. Ensuite le groupe des trois Grâces répond à la transformation de Chloris en Flore. Ces femmes sont belles et séduisantes, elles représentent à la fois la beauté féminine, l’amour et la transformation de la nature à