Bordeaux - blanc
Alors que son entraîneur avait fait de ce rendez-vous le match charnière de la saison, Matthieu Chalmé a assuré que les Girondins ont retrouvé « leur âme de compétiteur » et « certaines valeurs perdues ces derniers temps ». « Il faut garder cet état d'esprit. Le plus important, c'est de passer un cap », a rebondi Wendel. Pour le Brésilien, l'ambiance qui régnait dans le vestiaire après la rencontre était du genre extatique. « On a tous poussé des grands cris de joie. » « Si on n'est pas content là, on ne le sera jamais », a lâché Chalmé. Chamakh en a gardé sur le coup un souvenir un peu différent, plus solennel. « Nous sommes très contents et pratiquement tous émus. »
Blanc n'a pas du tout apprécié l'égalisation
Si l'histoire se termine bien, Bordeaux a quand même bien failli couler au milieu de la seconde période. Pendant dix minutes, l'Olympiakos a repris la main. Blanc le reconnaît et ne comprend pas vraiment cette «fébrilité». «De la 65e à la 75e, quand Alou s'est fait expulser, il y a eu un moment de flottement et d'égarement. On est retombés dans nos travers et il n'y avait pas de raison. Car dans l'ensemble, on a bien géré la partie.» Blanc n'a pas du tout goûté la manière dont les Grecs ont égalisé. C'était devant son nez. «J'ai bien vu le but et il y