La sélection génétique et ses conséquences sur l'environnement et la santé.
La sélection génétique par hybridation est destinée à obtenir des organismes qui gardent un maximum de qualités de leurs parents et un minimum de leurs défauts.Les agriculteurs sélectionnent les meilleurs représentants d'une espèce végétale, pour que leur croisement donne les individus les plus vigoureux et résistants. En effet, l'hybridation engendre souvent des individus plus résistants que leurs parents, c'est ce que l'on appelle la vigueur hybride. Les progrès en matière de génétique ont accéléré ce processus.Les OGM (organismes génétiquement modifiés) végétaux, dont on a modifié le patrimoine génétique en insérant des gènes insecticides ou de résistance à des parasites, sont l'objet de violents effets secondaires. En effet, ils sont sensés permettre de verser moins de produits phytosanitaires (c'est un produit utilisé pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux) sur le sol, ce qui n'est pas toujours le cas. De plus, on a déjà constaté le transfert de gènes d'un OGM vers une autre espèce, on imagine alors le désastre provoqué par l'apparition d'une mauvaise herbe résistante aux herbicides versés en masse. Par ailleurs, le transfert de gènes d'une espèce OGM vers une espèce sauvage pose le problème de la durée de l'agriculture biologique : un champ OGM peut contaminer un champ biologique situé à des kilomètres. Enfin, les OGM végétaux agissent aussi sur notre santé. Ils entraînent des allergies, et diminue notre défense face aux maladies car les antibiotiques ne fonctionnent plus.
Toutes ces raisons expliquent la méfiance des pouvoirs publics à l'égard des OGM et l'interdiction de certaines espèces au nom du principe de