Bonjour
Alors voilà un copier coller du monde:
Le prêtre français Georges Vandenbeush, 42 ans, enlevé dans la nuit du 13 au 14 novembre au Cameroun, dans sa paroisse de Nguetchewe, par la secte islamiste nigériane Boko Haram, est arrivé à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris, mercredi 1er janvier. L'ex-otage, souriant et fraîchement rasé, a été accueilli à sa descente du Falcon-900 par le président François Hollande et une dizaine de proches.
HOLLANDE APPELLE À LA PRUDENCE
Dans une déclaration sur le tarmac de l'aéroport, le chef de l'Etat a salué « le courage, la lucidité et l'abnégation » de l'homme d'Eglise. Il a également « alerté la population » française se trouvant dans des zones à risques : « Tant que nous n'aurons pas libéré tous nos otages, nous devons être extrêmement rigoureux pour que nous ne puissions pas laisser ces ravisseurs en prendre d'autres ».
Lire la note de blog : Enlèvement au Cameroun : la « radicalité » des religieux face aux consignes de sécurité
La veille, après avoir annoncé la libération du père Vandenbeusch, François Hollande avait remercié « tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigeria » et « particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle ».
« L'ENNUI TERRIBLE »
Le prêtre français s'est dit, mardi, en « pleine forme » et « extrêmement reconnaissant » envers le président camerounais, Paul Biya. Revenant sur les conditions de sa détention, il a décrit « sept semaines sans rien faire du tout, à tourner en rond, sous ma bâche sous un arbre, sans rien lire, parler à personne, pas de radio : c'est l'ennui terrible, de la tristesse et de la colère parce que je suis très attaché à la paroisse dans laquelle j'étais curé [Nguetchewe, à environ 700 km au nord-est de Yaoundé] ».
« J'ai regardé les cartes, pas très loin de la