Je te demande pardon, je ne veux pas que l’on y passe,Dans le grand trou où tout s’efface.Je te demande pardon, je ne veux pas qu’on efface,Ces liens qui nous enlacent, qui nous enlacentLes mots semblent faibles, à la lueur des réverbères,Les trous dans l’air, les blessures au mystère.Sur ce coin de trottoir, dans le cœur de l’espoir,On met un peu de noir, on meurt sans le savoir.Des ailes de lumière, au fond du caniveauRamassent la poussière, de rêves anciens et beaux,Une *** au long des murs, aboie au ciel qui pleut,Du sang sur mon cœur dur, une *** aux longs cheveux.Je te demande pardon, je ne veux pas que l’on y passe,Dans le grand trou où tout s’efface.Je te demande pardon, je ne veux pas qu’on efface,Ces liens qui nous enlacent.Qui nous enlacent.Des amures étincellent, de glaives au fin tranchant,Deux êtres s’écartèlent, comme deux combattantsAccrochés à leurs armes comme pour ne pas sombrer,Accrocher à leurs larmes, sur le radeau brisé.Je chevauche la nuit, comme un cul irréelQui s’ouvre à l’infinie, comme la pâleur du ciel,Dans les miroirs du temps, qui ouvrent haut sur la brècheUn diable au corps de vent, mets le feu à la mèche.Je te demande pardon, je ne veux pas que l’on y passe,Dans le grand trou où tout s’efface.Je te demande pardon, je ne veux pas qu’on efface,Ces liens qui nous enlacent, qui nous enlacent.Le train traverse le vide, j’accroche à son panache,Deux fumées blanches livides, un corps danger sans tache.Ma jalousie allume, à l’horizon des rêves,Se feu qui se consume, qui fait brûler ta sève,On a perdu le rire, dans les égaux du temps,Le pire est à venir, si l’on ne meurt avant,Se feu de solitude, brille au cœur du naufrage,Mais vois je me dénude, jusqu’au de l’orage.Je te demande pardon, je ne veux pas que l’on y passe,Dans le grand trou où tout s’efface.Je te demande pardon, je ne veux pas qu’on efface,Ces liens qui nous enlacent, qui nous