Gabrielle Sisco
Littérature Québécoise
1er Essai
Le Rôle de la Mode dans Bonheur d’Occasion
La première fois qu’on nous présente à Florence dans Bonheur d'Occasion de Gabrielle Roy, nous voyons une serveuse dans un modeste restaurant à Montréal, vêtue d'un uniforme vert et plaine (plaine = ? couleur inconnue lol), en servant "des hommes mal élevés." (Roy 18) Cependant, comme Gabrielle Roy explique plus tard, Florentine a utilisé la guerre comme une fondation dans laquelle elle pouvait se déplacer en dehors de son rôle traditionnel d'épouse et de mère que l'on attendait des femmes de sa génération. “Durant la guerre, Florentine a travaillé dans les usines de munitions, puis elle a grimpé l'échelle sociale jusqu'a devenir vendeuse dans un grand magasin. Pour elle, cela représente une véritable ascension, un grand pas dans la vie.” (Roy 172) Pendant ce roman, les vêtements ne sontpas utilisés seulement comme une représentation de soi, mais ils représentent aussi une gomme pour effacer de la pauvreté.
Dans les paragraphes suivants, nous allons explorer la façon dont Roy illustre les vêtements à la manière d’une représentation de la puissance et de la valeur d'une personne pour les gens de Saint-Henri.
Pendant l'histoire, Florentine est représentée comme une femme accro à la mode. Bien que les tentations de bas de soie et de beaux chapeaux dans chaque vitrine continuent d'être hors de portée, Florentine est convaincue que l'obtention de ces articles va lui permettre d'attirer l'attention des hommes et des femmes. Bien que le roman se déroule dans une classe ouvrière, donc un quartier pauvre, il met également en lumière cette culture de consommation qui existait dans de nombreux domaines de la post-dépression à Montréal. Dans le cas de Florentine, cette culture de la consommation est particulièrement représentée dans l'achat de vêtements. Cependant, Roy ne représente pas ce retour à l’urbanisation comme une cause de célébration. Comme les premières générations de