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L’abstentionnisme électoral , phénomène dangereux ?
Introduction :
« Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ». Tels sont les mots inscrits sur la carte électorale française, que tout citoyen pourrait ou devrait avoir en sa possession. Or, aujourd’hui, on assiste à un phénomène croissant de non-participation électorale : le phénomène dit d’abstentionnisme électoral. Le problème de l’abstention électoral est que c’est un reflet de la crise des français par rapport au domaine politique . Mais les raisons sont plus présentes dans le domaine sociologique.
On peut noter de nombreuses formes d’abstentionnisme : une abstention volontaire ou forcée par exemple. On remarque que les taux d’abstention ne tiennent pas compte de cela, et le caractère inéluctable de l’abstention dans certains cas peu faussé les données chiffrées et les explications données . L’abstentionnisme systématique peut être divisé en deux faces : l’abstentionnisme de l’indifférence, de la méfiance et l’abstentionnisme contestataire .
Ce qui signifie qu’il y a, l’abstentionnisme « passif » et l’abstentionnisme « actif », à un niveau d’idées politiques, mais on pourrait aussi dire que nous parlons d’abstentionnistes « par incompétence » et « par conviction », selon la distinction mise en relief par Dominique Reynie . On pourra par donc associer cette distinction principale avec des distinctions d’ordre social, le premier abstentionnisme peut être mis en relation avec une classe sociale basse, d’exclus, de marginaux, contrairement au second qui est celui d’une classe sociale plutôt élevée, de privilégiés, d’intellectuels, etc.
A travers diverses enquêtes, nous pouvons dire que l’attitude des Français par rapport à la politique a beaucoup évolué tout au long de l’histoire de la V° République. L’abstentionnisme croissant en est la principal preuve : les Français ont des sentiments partagés face à la sphère politique. On peut constater une oscillation