Blue velvet
Blue Velvet est un film de David Lynch.
I
Blue Velvet est un film policier, mais il a une particularité. Dans celui-ci, son réalisateur David Lynch, se moque des stéréotypes de ce genre de film. Mais l'intrigue policière étant reléguée au second plan, l'oeuvre est encore moins un classique du genre. Quels sont les différents stéréotypes présents et comment le réalisateur les utilise ? En quoi l'intrigue est-elle désaxée et laissée de côté et pourquoi ?
Tout d'abord, l'enquête n'est pas menée par le policier, mais par Jeffrey Beaumont, un jeune homme juste sorti du lycée qui a découvert l'enquête. En effet, il rentre chez Dorothy Vallens, une chanteuse qui semble être impliquée dans l'affaire, pour découvrir lui-même des indices. C'est lui qui découvre le trafic de Frank Booth et l'implication d'un agent de la police. Mais ce stéréotype est détourné. Ici, il ne s'agit pas d'un petit héros tout gentil qui résout l'enquête par son innocence et sa chance. Au contraire Jeffrey, lui, va gouter à la perversité en ayant une liaison avec la chanteuse de cabaret et en cotoyant ce milieu violent. Ensuite, il y a toujours un policier qui fait parti de l'affaire. Ici, il va rechercher la drogue qui appartenait à l'homme tué dans les immeubles. Il est quasiment impossible à soupsonner. De plus, il met en péril la parole de Jeffrey, c'est sa parole contre la sienne et le jeune homme n'aurait peut être pas fait le poids contre l'agent de police. Il sera crut grâce au père de sa petite amie qui est l'inspecteur chargé de l'enquête. Enfin, la police arrive en retard sur les lieux du crime. Tout est déjà fini quand elle est là alors que Jeffrey était au rendez-vous. Il a pu empêcher Frank Booth de faire encore plus de mal. Son rôle de sauveur est encore plus présent ainsi. Dans la fin du film, la scène du dénouement de l'enquête est assez incroyable. Le méchant policier complètement tétanisé, qui ne peut plus bouger et qui reste droit comme un piquet