Paris, le 14 octobre 1885 Mes chers parents, Je vous adresse cette lettre pour vous rendre compte d’une mauvaise nouvelle. Je n’irai pas par quatres chemins, je vous annonce mon divorce avec Madeleine Du Roy de Cantel. Je sais. J’ai du mal à y croire moi aussi, mais pourtant je me résigne à encaisser sa tromperie ,fourbe et irrespectueuse. J’ai toujours été honnête avec elle, je suis effondré. Cette femme m’a planté un véritable coup de couteau dans mon cœur… Cela fait un bon bout de temps qu’elle se moque de moi, et cela dure depuis son premier mariage. Son ancien mari était mon ami,Charles Forestier, qui est décédé. Et tout ce temps, son amant était toujours la même personne : Monsieur Laroche-Mathieu. Un ministre de basses-besognes. Au fil de ma relation avec cette femme, j’ai commencé à soupconner une tromperie. Pourtant, elle cachait bien son jeu, un ami à elle, Monsieurr Vaudrec, un homme fort riche, qui était un ami et à mon ancienne femme, mourut et comme nous étions ses seules connaissances encore vivantes, il offrit un millions cent mille francs à Madeleine. Moi ? Rien du tout. Cela m’a énormément blessé et c’est à ce moment là, où je commencais à être soupconneux envers Madeleine. Sachant que j’étais un ami de Vaudrec, pourquoi n’ai-je rien reçu comme héritage ? A force de lui poser la question, elle prit la décision de partager la somme. A nous deux, nous étions millionnaires.Tout allait bien, jusqu'à ce que je la découvre sur le fait en train de me tromper avec le ministre… Mais tout va bien maintenant, je me sens libre, j’ai énormément de projets. J’ai une assez grosse fortune. Je suis devenu rédacteur en chef à la Vie Française. Une place très important avec beaucoup de responsabilité. J’aimerai me lancer dans la politique, je pense donc me présenter aux élections au renouvellement d’octobre de Canteleu. Ou alors, j’ai un désir : être ministre. Je ferai tout pour que vous puissiez être fier de moi. J’ai aussi trouver un moyen pour