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Dans « La Vague » Alors que le mouvement s’étend hors du lycée, certains font de la résistance et refusent d’y adhérer. Ils sont dès lors considérés comme des ennemis. « Cela fait partie de la psychologie de groupe, explique Dennis Gansel. Le groupe est plus fort, plus soudé, quand il est en opposition avec ceux qui n’en font pas partie. Regardez dans les lycées, les colonies de vacances : il y a toujours des groupes qui se forment, et des individus qui restent en dehors des groupes. L’étape suivante, c’est que celui qui ne fait pas partie du groupe devient l’ennemi, le souffre-douleur. »
Dans l’actu Quand cela va mal dans une société, il faut un coupable. Des victimes expiatoires. Que l’on montre du doigt, punit, ou extermine selon la gravité des situations. Les juifs, les homosexuels et les gitans pour les nazis, les Hutus pour les Tutsis, les Tutsis pour les Hutus, ou, par exemple, les derniers arrivés dans n’importe quel pays quand s’accroît le chômage.
A LIRE « Le Bouc émissaire » de René Girard. L’auteur analyse notamment la fonction du bouc émissaire dans nos sociétés et explique pourquoi l’exclusion d’une personne, mécanisme « naturel » et constant dans l’histoire de l’humanité, permet aux collectivités de se souder et de perdurer.
la tentation de la violence
l’utopie d’un monde nouveau Dans « La Vague » La violence est insidieuse, rampante, et n’éclate réellement que lors du match de water-polo. Gagner la partie devient alors une question de vie ou de mort.
Dans « La Vague » Un des personnages, timide, mal dans sa peau, peu intégré, va trouver avec
« La Vague » une raison d’être et une légitimité au sein du lycée. « Je me suis inspiré d’un garçon rencontré au lycée, raconte Dennis Gansel. Il était intelligent mais solitaire, n’avait pas de petite amie et ne faisait partie d’aucun groupe. Il était à la recherche de quelque chose. On a tous rencontré des jeunes comme ça, à