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Mythe, art, science, philosophie et religion sont autant de manifestations de la fonction symbolique par laquelle les hommes reconnaissent, expriment ou donnent sens à leur situation dans le monde. Toute communauté, toute histoire s’enracine dans un fond commun de croyances et de valeurs. La religion est l’un de ces produits d’une dimension fabulatrice sans laquelle l’homme ne peut se concevoir. Le texte que nous abordons repose sur le thème de la religion et le développement intellectuel des personnes pratiquant une religion. Freud expose dans ce texte l’influence néfaste de la religion sur le développement de pensée de l’homme. C’est pourquoi l’homme doit essayer de s’en libérer. Nous découperons le texte en trois parties, dans une première partie les deux premières phrases sont expliquées. Dans la seconde partie, ce seront les deux suivantes, avant de finir sur l’explication de la cinquième et sixième.
Pour commencer, la religion
« Pensez au contraste affligeant qui existe entre l’intelligence radieuse en bonne santé et la faiblesse de l’adulte moyen ». Dans cette phrase, Freud compare l’esprit jeune et vif d’un enfant à celui d’un homme, dont les idées sont arrêtées. La curiosité est l’expression de la nature spirituelle de l’être humain. Dès son plus jeune âge, l’homme se pose des questions, il a besoin de s’expliquer le monde dans lequel il vit. L’enfant est sans cesse en train de développer sa pensée, tandis que « l’adulte moyen » oppressé par l’adage religieux ne sera plus libre de penser par lui-même.
« Serait-il si impossible que l’éducation religieuse porte une grande part de responsabilité dans cette atrophie relative ? » A travers cette question oratoire, Freud s’interroge si la « faiblesse de pensée de l’adulte » aurait pour cause la religion. En effet, il critique la religion qui fait office d’obstacle au développement intellectuel. Appartenant à cette même communauté, elle entraîne l’apparition d’un