Bizutage : responsabilités, sanctions ?
Bizutage : engage-t-on sa responsabilité ? Que risque-t-on ?
2012
V. B
Lycée Professionnel SVP ST DENIS
02/04/2012
J’ai choisi de présenter « le bizutage : tradition ou abomination ? ».
Pour préserver la liberté des élèves et faire disparaitre les atteintes à leur intégrité physique, à leur honneur, à leur dignité, la loi encadre de façon plus stricte désormais les actes de bizutage subis par de nouveaux arrivants d’une école, en vertu de leur intégration. Après avoir défini le principe général du bizutage, j’illustrerai à l’aide d’exemples la notion de bizutage pour qualifier cette pratique et l’associer à la notion de responsabilité. Dans la première partie, je traiterai des types de responsabilités mises en cause, dans la seconde partie, j’exposerai les conséquences engagées.
Pour conclure, j’indiquerai quelle est ma position par rapport à ce problème et ferai le point de l’avancée de la législation par rapport aux cas portés en justice.
INTRODUCTION
Chaque rentrée scolaire nous révèle de nouveaux cas de bizutage.
Le bizutage est le fait d'amener une personne à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif, quel que soit le lieu où elles se déroulent.
Faire subir à autrui, des actes humiliants, avec ou sans son consentement, laisse rarement des souvenirs heureux à ceux qui les ont subis. Ceux qui le pratiquent se défendront en arguant que les « victimes » étaient volontaires, qu’il s’agit de blagues.
Or, la plupart du temps, ces « sévices » laissent des traces indélébiles sur les élèves, qu’ils contribuent à leur isolement, au silence de peur des représailles ou de passer pour des mauviettes. Certaines seront même si traumatisées que leur parcours sera stoppé net. Peu de victimes osent briser le silence. De ce fait, le bizutage continue en quasi impunité dans des nombreuses écoles et universités de France.
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