Biographie lamartine et musset
Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Alphonse-Marie-Louis de Lamartine naît à Mâcon, le 21 octobre 1790. Il est le fils de Pierre de Lamartine et d'Alix des Roys, famille de petite noblesse. Sa première éducation se fit au château paternel de Milly, sous la tendre surveillance d’une mère qui « ne lui demandait que d’être vrai et bon ». Après avoir achevé ses études au collège des jésuites, il voyagea, particulièrement en Italie (1811), jusqu’à la chute de l’Empire, entra, en 1814, dans les gardes du corps de Louis XVIII. S'ennuyant, il s'adonna à l'écriture et quitta son service lors de la seconde Restauration, puis, après quelques années d’une vie un peu décousue et éparse, il fit paraître en 1820, ses Méditations poétiques, qui, du jour au lendemain, le consacrèrent grand poète. Trois ans après, ce furent : les Nouvelles Méditations poétiques, puis La Mort de Socrate, le Dernier Chant du pèlerinage de Child Harold. En 1829, parurent les Harmonies poétiques et religieuses. Lamartine fut élu, l’année suivante, à l'Académie Française. Après un voyage fastueux en Orient, la mort de sa fille va modifier sa foi. Il s'engage dans le combat politique,envoyé à la chambre des députés par les électeurs de la ville de Dunkerque, il se fit nommer député en 1833 de Bergues[59380] , et joua dans la Chambre le beau rôle d’un orateur poète que la générosité de son cœur et l’élévation de la pensée mettent au dessus des partis. Il y présente de nombreuses interventions comme l'abolition de la peine de mort ou des projets relatifs à l'assistance.
Il publia successivement : Voyage en Orient (1835), Jocelyn (1836), la Chute d’un ange (1838), Recueillements poétiques (1839). Se tournant ensuite du côté de l’histoire, il composa ses Girondins (1846), où l’imagination a sans doute trop de part, mais qui sont un livre des plus vivants et des plus éloquents. Un peu plus tard, il se mit à la tête du mouvement révolutionnaire.