Biographie de jacque doriot
Jacques Doriot (Bresles dans l'Oise 1898 - Mengen, dans le Wurtemberg, en Allemagne, 1945) est un homme politique et journaliste français, communiste puis fasciste. Il fut pendant la Seconde Guerre mondiale l'une des figures de proue du collaborationnisme. Après son départ du Parti communiste français, il fonda le Parti populaire français, qui fut durant l'Occupation allemande l'un des deux principaux partis français de la Collaboration.
Ouvrier métallurgiste, il devient secrétaire général de la Jeunesse communiste. Il sera l'un des représentants de l'Internationale communiste au congrès clandestin de la formation du Parti Communiste Chinois en 1921. Condamné et interné pour ses positions contre la guerre du Rif, il sort de prison en 1924 grâce à son élection au poste de député de Saint-Denis, ville dont il devient le maire en 1930. Il est exclu du Parti communiste en 1934 après avoir créé un Comité de Défense Antifasciste avec des membres de la SFIO et du Parti radical et radical-socialiste, alors que le Parti communiste et Moscou prônaient le principe de « classe contre classe ». Il s'oppose à la politique de Maurice Thorez et du Komintern qui refusent tout front unique avec les socialistes, puis il évolue vers une certaine forme de fascisme.
En 1936, Doriot fonde le Parti populaire français (PPF) et reprend le journal La Liberté, lequel prend position contre le Front populaire. Durant la guerre, Doriot est un partisan radical de la collaboration. Il contribue, ainsi, à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) et combat personnellement sous l'uniforme allemand sur le front russe, avec le grade de lieutenant.
Il se réfugie en Allemagne en 1944, et tente de mettre en place un Comité de libération française; il meurt lors du mitraillage de sa voiture par deux avions en maraude. Selon certaines thèses, il aurait été victime de divergences entre les nazis.
Après le débarquement allié, Doriot