Bioethique et procreation
Il existe également une autre méthode tout aussi connue et qui se base un peu sur le même principe que la FIV : l'insémination artificielle. Cela consiste à injecter artificiellement le sperme au moment de l'ovulation. Il a été montré que le couplage de l'insémination artificielle avec l'ovulation provoquée améliore significativement les chances de grossesse.
Elle peut être réalisée avec le sperme du conjoint ou celui d'un donneur en cas d'infertilité de l'homme.
La majorité des inséminations artificielles avec le sperme du conjoint sont faites en intra utérin (IUI). Elles sont simples à réaliser et de ce fait sont facilement répétables. Inconvénients :Un des inconvénients de cette technique est la grande variabilité de son efficacité en fonction des différentes indications.
Il ne faut pas oublier les risques qui découlent de l'usage de la stimulation de l'ovulation nécessaire à l'obtention d'un taux de grossesse satisfaisant. Le traitement nécessite un monitorage soigneux afin de prévenir les risques d’hyper stimulation et/ou de grossesse multiple. Éthique :On peut considérer cette technique comme éthiquement acceptable s'il y a une indication médicale à avoir recours à l'insémination artificielle et si l'évaluation individuelle du couple permet de conclure à une plus grande chance de grossesse avec cette technique qu'avec celle des rapports programmés.
II-FIV
Le 24 février 1982 naissait Amandine, le premier bébé né d’une FIV.
Le premier « bébé éprouvette » faisait la couverture de tous les journaux papiers et télévisés. En 2006 en France, 2,4 % des naissances étaient dus à une AMP, soit 20 000 enfants.
La FIV consiste à faire se rencontrer dans un tube gamètes mâles et femelles. On transfère ensuite les embryons dans l’utérus de la mère. Généralement, on transfère deux embryons (sauf cas particulier) pour éviter les grossesses multiples et les réductions embryonnaires, c'est-à-dire la destruction d’un ou plusieurs