Biodiversité forestière et invasion
INTRODUCTION
Une centaine d’espèces exotiques introduites par l’homme depuis son arrivée à l’île de la Réunion est qualifiée de «peste végétale». En effet leur pouvoir d'adaptation, leur rapidité de multiplication, leur résistance et l'absence de leurs prédateurs, leur permettent d'envahir l'ensemble des écosystèmes naturels de l'île. Ces espèces prolifèrent au détriment des espèces indigènes, diminuant ainsi la biodiversité.
L’objectif sera ici d’étudier l’impact de l’invasion du Goyavier (Psidium cattleianum, Myrtaceae) sur la biodiversité végétale de la forêt de moyenne altitude Sainte Marguerite.
MATERIEL ET MÉTHODE
La composition et la structure de l’écosystème sont observées sur le terrain afin de recueillir les données utiles à l’analyse du niveau d’invasion du Goyavier.
Afin de contribuer au suivi de l’invasion initié en 2000, l’étude porte sur 6 quadrat (de 10m x 10m chacun) d’une parcelle précédemment délimitée et analysée, soit une surface de 600m2. Les espèces ligneuses sont dénombrées et leurs individus répartis en trois classes de taille.
Le DBH (diamètre à hauteur de poitrine) est mesuré à l’aide d’un mètre ou d’un pied à coulisse.
Les individus ayant un DBH supérieur à 5 cm sont numérotés et repérés par leurs coordonnées
(X,Y) mesurées à l’échelle des quadrats.
Les individus ayant un DBH entre 1 et 5 cm sont recensés par espèce.
Les individus dont le DBH est inférieur à 1 cm sont pris en compte uniquement pour le Psidium cattleianum. Toutes les données relevées en février 2014 sont alors comparées aux données prises en 2008.
RÉSULTATS
Relation diversité-invasion
Richesse spécifique
Quadrat
Totale
Individus > 5 cm
DBH
Individus entre 1 et 5 cm DBH
B1
20
13
12
B2
22
14
16
C1
19
11
14
C2
22
14
14
D1
15
12
11
D2
22
17
12
Les richesses spécifiques intra-quadrat sont