Bien
Vous le savez à présent.
Notre philosophie défend l'idée selon laquelle « l'humanité est vouée à atteindre sa perfection ». Perfection technique, psychique, sociale, spirituelle.
Autrement dit l'homme s'avance peu à peu vers la paix universelle, l'amour universel, le bonheur et l'extase.
Il serait relativement facile de démontrer ce mécanisme s'il n'y avait la présence du « mal ».
Cette valeur négative brouille en effet, l'idée d'évolution positive.
Pour affirmer notre théorie, nous sommes donc obligés de nous franchir cette difficulté.
Un brouillage de piste
L'entêtement du « mal »* au sein du groupe humain peut donner l'impression d'être un élément définitivement immuable.
* malgré tous les efforts fournis par l'homme depuis longtemps pour s'en défaire
Suivant notre angle de vision*, cette « valeur négative » peut même sembler en expansion.
* par exemple sur les événements du siècle dernier (nihiliste comme l'avait prévu Nietzsche), et dans lesquels nous sommes toujours enclenchés semble-t-il.
Le mal face à dieu et à l'amour
Quoique vous fassiez, vous ferez mal ! Freud
Les horreurs du siècle dernier ont de quoi faire douter de l'évolution humaine. Il est difficile de comparer les siècles entre eux, mais le XXe siècle fut désastreux. À son regard on pourrait penser du « mal », qu'il est en augmentation.
Évidemment, si le mal était en augmentation, notre sentiment d'appartenir à un monde absurde, serait juste ...
Un monde absurde anéantit naturellement l'idée d'un dieu plein d'amour et de justice. Il l'expédie vers les limbes frénétiques des philosophies athées.
Notre étude montrera qu'il s'agit là tout simplement, d'une vision erronée de l'évolution.
L'évolution de la sensibilité au mal
La valeur négative du mal, n'est que la cheville ouvrière de la valeur contraire positive.
L'humanité ne va