Bien gouverner, est-ce satisfaire l'opinion publique?
Bien gouverner, est-ce satisfaire l’opinion publique?
De nos jours, beaucoup de québécois doutent et s’opposent aux décisions prises par le gouvernement mis en place. Cette sorte de non-satisfaction de notre société peut occasionner un débat assez intéressant concernant ce qui définit qu’un état est bien dirigé ou pas. D’un coté, certains appuient que de bien gouverner est de satisfaire l’opinion publique car nous vivons en démocratie. D’autre part, d’autres remettent en question la valeur de l’opinion publique en affirmant qu’elle n’est pas assez représentative et influençable par toutes sortes de facteurs. Ce débat nous pousse donc à réfléchir sur la question suivante : «Bien gouverner, est-ce satisfaire l’opinion publique?»
Selon moi, bien gouverner n’égale pas nécessairement satisfaire l’opinion publique. Tout d’abord, le terme «gouverner» signifie obtenir le pouvoir de diriger la vie politique, économique et publique d’un état. De plus, il est important de comprendre que ce qu’on appelle «opinion publique». Ceci est en fait « l'ensemble des convictions et des valeurs plus ou moins partagées, des jugements, des préjugés et des croyances de parties influentes de la population d'une société donnée» et est principalement récoltée sous forme de sondages d’opinion et de statistiques sur un sujet général auprès d’un échantillon d’individus. Donc, je suis contre l’idée que de bien diriger est de combler absolument ce que le peuple souhaite. Premièrement, je ne suis pas en accord avec l’idée que pour bien gouverner il faut se baser sur l’opinion publique car celle-ci est basée sur des jugements que les gens entretiennent entre eux et sur une idéologie quantitative. C’est-a-dire que ce que les gens pensent qui est bien pour eux ne peut pas toujours être une bonne façon de diriger un peuple. Par exemple, lorsqu’on pense aux sondages d’opinions effectués auprès de la population, ils sont une sorte de « manipulation habile qui servent à