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En 50 ans, les Français ont modifié leurs comportements de consommation : leurs modes de vie ont évolué et ils accordent une attention croissante aux services de communication et les contraintes de la vie moderne conduisent les ménages à privilégier certains types de produits.
Toujours plus de dépenses de communication et de loisirs
Depuis 1960, le poids des services de communication a quasiment quintuplé dans le budget des ménages. La consommation en volume de ces services a augmenté nettement plus vite (+ 8,1 % par habitant) que l’ensemble des autres postes de dépenses des ménages (+ 2,5 %), principalement dans les années 1970 avec la diffusion de la téléphonie fixe et depuis le milieu de la décennie 1990 avec la téléphonie mobile et l’internet. Ces produits apparus comme des produits de luxe se sont rapidement révélés de plus en plus accessibles, et indispensables. En outre, le caractère souvent contractuel de ces dépenses, qui lient les ménages aux opérateurs sur des périodes longues en a fait, avec le logement, l’un des principaux facteurs du développement des dépenses « pré-engagées » depuis une décennie.
Les appareils électroniques ont tiré la croissance de la consommation à la hausse depuis cinquante ans, avec des phases cycliques, qui correspondent aux grandes phases d’équipement des ménages : téléviseurs en noir et blanc puis en couleurs dans les années 1960 et 1970 ; appareils photos dans les années 1970 ; magnétoscopes et caméscopes dans les années 1980 ; ordinateurs et téléphones mobiles depuis la fin des années 1990 ; enfin, tout récemment, télévisions à écran plat et tablette. Par ailleurs, la très grande sensibilité des achats de ces biens à la variation de leur prix d’une part, à celle du pouvoir d’achat d’autre part, illustre le caractère généralement non « indispensable » de ces produits.
Pour les autres dépenses du poste, qualifiées de dépenses de loisirs, le dynamisme