Bertrand russell
Par définition, le philosophe n'est pas sage. En effet, -philo- veut dire étude et -sophie- sagesse. Si le philosophe étudie la sagesse, c'est qu'il n'est lui même pas un sage. Or un sage est quelqu'un qui sait donc le philosophe ne sait pas. C'est pour cela que l'auteur dit que la valeur de la philosophie réside dans son caractère incertain. Les philosophes ne savent pas, ils ne sont pas formels c'est-à-dire qu'ils ne sont certains de rien. En revanche, un sage n'a pas de limites à la connaissance, il peut nous expliquer l'univers et la méthaphysique. La méthaphysique est une réflexion philosophique qui a pour objet la connaissance rationnelle, donc qui s'appuie sur la raisonnement, de la nature ou des choses. Nous attendons beaucoup du sage contrairement au philosophe qui n'est jamais formel. En effet, Socrate dis lui même: « Tu seras assez sage pour ne pas croire que tu sais alors que tu ne sais pas . C'est là tout ce que mon art peut faire et rien de plus. Je ne sais rien de ce que savent les grands et admirables sages de ce temps et du temps passé ». Le doute est le meilleur moyen de justifier ses idées car il faut toujours être prêt à les réexaminer.
Celui qui n'a aucune teinture de philosophie, sous entendu qui n'a aucune connaissance de la philosophie est privé de la possibilité de réfléchir et d'avoir ses propres idées. Il vit et pense à travers les idées préconçues venant du sens commun, donc des autres et des idées habituelles. Russell dit