Benito mussolini
Duce de l’Italie fasciste.
Issu d’une famille modeste, Benito devient instituteur auxiliaire en 1901.
Il est expulsé de Suisse pour ses actes d’agitateur social en 1904, ainsi que Trente (sur le territoire autrichien irrédent) en 1909.
Mussolini défend les revendications révolutionnaires extrémistes de la tendance syndicaliste du parti socialiste.
Caporal dans les bersaglieri, il est blessé pendant la première guerre mondiale et trouve parmi les anciens combattants de nombreux camarades politiques avec lesquels il réorganise à partir de mars 1919 « les faisceaux de combat ». Avec ces « faisceaux », il mène contre l’agitation croissante des socialistes, une lutte totalement illégale mais dons les succès sont célébrés haut et fort. Plus tard, il peut revendiquer pour lui le mérite d’avoir réussi à détourner le péril bolchévique de l’Italie. Les actes de violence et de brutalité caractérisent le mouvement, même après la refonte du parti en novembre 1921.
Tacticien brillant, il parvient en même temps à obtenir l’accord tacite des libéraux jusqu’à ce que le roi Victor-Emmanuel III, après la « marche sur Rome », lui confie la formation du gouvernement.
Les pouvoirs exceptionnels concédés à Mussolini par la parlement, la force de choc de sa milice, son ascendant personnel sur les masses, enfin son habileté à manœuvrer les parties et groupes rivaux au sein de l’Etat et de la société, lui permettent d’instaurer la dictature fasciste en Italie.
Dans ce régime autoritaire qualifié de « démocratie autoritaire », le rôle imparti au peuple s’exprime notoirement dans le triple accord : credere-obedire-combattere (croire-obéir-combattre).
En l’espace de quelques années le gouvernement de Mussolini connaît des résultats spectaculaires : adoption d’une discipline de travail règlementée, ponctualité et fiabilité du réseau de chemin de fer, bonification foncière (assèchement des marais), réalisations importantes dans l’édification de villes,