Bel amis
1- Un portrait péjoratif de Mme Walter:
Le choix d’une métaphore filée associant la femme aux saisons : automne pâle, printemps fané ; petites fleurs mal sorties ; bourgeons avortés.
Une insistance réaliste sur l’âge de Mme Walter ; ridicules à son âge, quarantaine,, amour tardif, grâces vieillies...
Un réseau lexical du grotesque et du clownesque : ridicules, niaisement folles, risibles ; grotesques
Une représentation du corps peu appétissante : grosse gamine ; poitrine trop pesante.
Une opposition très nette entre un passé de privation et un présent baroque et puéril : strictement, vierge, fermée, ignorantes, puériles, fillette, pensionnaire, enfantine.
Maupassant dénonce la condition féminine au XIXe siècle.
2-Une représentation d’un amour qui prend fin : La mièvrerie remplace la passion amoureuse : cajoleries, grâces, sauteries, petite comédie de pudeur
Une sexualité non aboutie et sans effet : gentillesses lourdes, sauteries, moues de lèvres, jeux de pensionnaires.
Un vocabulaire amoureux ridicule : Mon rat, mon chien, mon chat, mon oiseau bleu, mon bijou, mon trésor
Métaphore des fleurs et du printemps : printemps fané, plein de petites fleurs mal sortie et de bourgeons avortés, une étrange éclosion.
3/ Un décalage entre les deux amants :
Une femme éperdue d’amour : elle écrivait des lettres, elle l’embrassait
Un homme fatigué : tout autre qu’il ne l’avait rêvée, il était surtout écœuré.
Les pronoms Elle et Il sont très distincts et reflète la séparation des deux personnages.
L’hypocrisie et l’arrivisme de Duroy apparaît dans ce passage dans toute sa cruauté. Il ne voit que les aspects ridicules de Mme