pour le grand 1: Le repas auquel on assiste est bel et bien un dîner de noces dans la mesure où l’on parle d’un « long déjeuner » (l1) au sein duquel est servi « une suite de plats » (l1-2). D’autre part la mère Duroy observe « sa bru » (l16) l’extrait décrit donc bel et bien un repas de noces. L’une des caractéristiques essentielles de la campagne évoquée dans cet extrait est le manque de raffinement comme le prouve la précision «suite de plats mal assortis » (l1-2). L’énumération « une andouille après un gigot, une omelette après l’andouille » (l2-3) de plats de viandes et en perspective assez lourds et consistants souligne cette idée de repas rustique. En outre le champ lexical de l’alcool avec les mots « cidre » (l4), « vins » (l4), « cidre roux » (l23) et la périphrase « la boisson jaune et aigre » (l22) qui prouve une certaine pauvreté de ce repas et par extension de ce foyer par opposition au champagne qui est de coutume dans les mariages, montre explicitement le caractère festif et surtout alcoolisé de la fête. Les alcools abondent et ce si bien que le père Duroy est ivre comme le justifie l’euphémisme « quelques verres de vins » (l4). Tous ces alcools qu’il ingère vont le rendre joyeux au point qu’une métaphore : « lâchait le robinet de ses plaisanteries » (l4-5) associe la quantité de ses plaisanteries à de l’eau qui coule pour le moins abondamment. On a beau dire qu’elles sont « de choix » (l5), ceci se révèle être ironique dès lors qu’on apprend qu’elles sont « grivoises et malpropres » (l6). Le père Duroy évoque donc sans détour le thème de l’adultère, sa franchise est prouvée par le verbe « affirmait » (l7) de plus, les histoires qu’il raconte sont « arrivées à ses amis » (l6). Maupassant propose de cette manière un second caractère propre au monde rural : la franchise. Cependant, en parallèle, il critique également le ridicule du père Duroy qui considère cette petite tablée de quatre personnes comme une «grande fête » (l5-6). Georges, le fils de père