Baudelaire
P. 294
Introduction : La Shoah est une des catastrophes majeures qui ont le plus marqué le XXème siècle et plus généralement l’histoire contemporaine.
Les rares survivants, sortent traumatisés, et marqué à vie par la déportation et l’univers concentrationnaire. Très peu, arrivent à décrire, raconter l’épreuve des camps, et nombre d’entre eux se renferment sur eux même dans une sorte de neurasthénie, plongé dans un mutisme. Ils ne trouvent pas les mots pour dire l’indicible, ces mots échappent au langage humain, tant leur expérience fut rude et traumatisante.
C’est ces mots que Robert Antelme tente et s’efforce de trouver, ceux de la déportation et de l’univers concentrationnaire pour avant tout laisser un témoignage, mais aussi pour faire sa catharsis et aller de l’avant. Deux ans après la défaite de l’entreprise nazis, et sa sortie des camps de concentration de Buchenwald et Dachau, il publie L’Espèce humaine, récit d’une expérience personnelle qui crie le besoin de vivre de l’homme. Dans cet extrait, se formule une expérience limite de ce qu’est l’humanité, de ce qui est humain, animal ou végétal. L’extrait permet de comprendre que le pensée de l’humanité peut être fondée sur la conscience que son ordre propre est irréductible. En ce sens, Antelme propose une réflexion générale sur la notion d’espèce humaine franchement mise à mal par les nazis. Antelme : Mari de Marguerite DurasIntellectuel juif, ayant survécu au camp | Espèce Humaine : | Shoah :Déporté aux camps de Buchenwald et de Dachau, dans lequel il n’y avait ni four, ni atrocités extremes, mais c’est l’idéologie nazi que met en ecrit Antelme. Son absurdité et son humanité |
→ Comment Antelme défend-il la cause humaine ? / Comment l’auteur à partir se son expérience personnelle parvient-il à proposer une réflexion sur l’humanité ? Comment met-il en avant la résistance de l’humain face à la deshumanisation ?
Conclusion :
Il ne s’agit même plus