Batting jules old
DURÉE DE LA SÉQUENCE
02 min 18
NIVEAU
3e
DESCRIPTION DU CONTENU
DE LA SÉQUENCE
La chanson d’Yves Montand intitulée « Battling Joe » fait la triste chronique d’un sportif imaginaire à qui il donne le surnom de Battling Joe. Composée de neuf couplets en rimes suivies, elle évoque d’abord l’enfance populaire de son héros, dont le père travaillait aux mines et qui se bagar- rait « dans les ch’minées et les corons ». Sa première victoire lors d’un combat de boxe …afficher plus de contenu…
Les deux derniers couplets évoquent la maigre silhouette d’aveugle que Battling Joe, nom oublié, est devenue en un seul soir.
La chanson se termine sur une note d’humour noir : la seule « consolation » qu’il reste à l’ancien boxeur est que
« son manager a d’autres champions ».
NATURE DES IMAGES
En voix off, la lecture chorale des paroles de la chanson d’Yves Montand intitulée « Battling Joe » par des lycéens.
Des photos et films d’archive en noir et blanc montrent des boxeurs, des combats sur le ring ainsi que des spectateurs.
Le film est encadré par des plans montrant les lycéens en train de lire la chanson.
NOTIONS ABORDÉES
La poésie ; le portrait ; le personnage ; le héros/l’antihéros ; le registre pathétique.
SUGGESTIONS D’UTILISATION EN …afficher plus de contenu…
Sans compter qu’elle pourrait être insérée parmi les œuvres présentées dans le mémoire d’Histoire des arts. Les élèves seront sen- sibles au registre pathétique déployé ici pour narrer le des- tin légendaire de ce nouvel héros des temps modernes, le sportif. Destin qui condense celui de bien des boxeurs célèbres, de Cassius Clay à Carlos Monzon, connus pour leur ascension sociale fulgurante qui se finit par une chute brutale avec retour à la délinquance, la misère ou la mala- die. Cet échec et cette déchéance finale, rappelés par anti- phrase avec le sobriquet fanfaron de Battling Joe qui scande chaque début de couplet, sont le produit d’une société immorale en quête de sensations fortes (« Les dames (...) admiraient son moral / Sans penser que les coups ça