barbusse le feu
(début à p.147 Rechercher passage où les soldats parlent d’en vouloir principalement aux officiers allemands avec leur bottes (III la descente Poterloo))
I. La Vision
« Le silence est la loi » p.49
« Deux armées aux prises c’est une grande armée qui se suicide » p.51
II. Dans la terre
« le casque donne une certaine uniformité aux sommets des êtres qui sont là »p.63
« tout de même c’qu’on ne se ressemble pas ! (Barque) /-Pourquoi se ressemblerait-on ? dit Lamuse. Ça serait un miracle. »p.66
Armée hétéroclite : divers âges, toutes les races, divers accents, divers métiers (pharmacien, laboureurs, ouvriers, valet de ferme, charretier, métayer.. mais pas de profession libérale.
« oui, c’est vrai, on diffère profondément. Mais pourtant on se ressemble »p.69
« c’est vrai, quand on y pense, qu’un soldat –ou même plusieurs soldats- ce n’est rien, c’est moins que rien dans la multitude, et alors on se trouve tout perdu, noyé, comme quelques gouttes de sang qu’on est, parmi ce déluge d’hommes et de choses. »p.80
« renoncement à comprendre, et renoncement à être soi-même »p.82
Déshumanisation des tirailleurs qui seraient de vrais soldats et qui iraient naturellement en première ligne. (p.100). « Nous ne sommes pas des soldats, nous, nous sommes des hommes »p.102
Unité de combat : commandée par un officier (150)
Section : commandée par un sous-lieutenant (60) (=peloton)
Escouade (ici 17 hommes commandés par le caporal Bertrand) :
-Paradis : face de poupard, paupières bouffies, charretier
-Volpatte : marié et a deux enfants
-Le gros Lamuse : l’homme-bœuf, le gras paysan du Poitou, aux joues et à la nuque de rosbif, valet de ferme
-le petit breton Piquet
-Tirette :
-père Blaire : bouche édentée, moustache jaunâtre, métayer
-Barque : gars débrouillard, riche en idées, observateur
-Tulacque : magnifique, grand, osseux, énergique figure aux yeux louches, brille, bistrot
-Pépin : a accroché au dos un carré de toile cirée à gros damiers