Balzac- l'auberge rouge
Le « je » initial dans le récit est un narrateur enquêteur, présent d'un bout à l'autre du texte, et un personnage à part entière qui a sa propre histoire : « le fournisseur leva les yeux sur moi »
De plus, un banquier allemand nommé Hermann joue dans ce livre le rôle de narrateur relais : Il dine en compagnie de quelques hommes issus de la haute société française à Paris. A la fin de ce diner, il raconte un histoire, qu’il a entendu lors de son emprisonnement. Il s’agit d’un assassinat commis en 1799. Ce récit introduit Prosper Magnan.
Tandis que le banquier raconte son histoire, le narrateur de la nouvelle est un des auditeurs à la table et remarque le comportement étrange de Frédéric Taillefer, un autre convive, et le véritable assassin.
En effet, la narration d’Hermann est interrompue à plusieurs reprises par des remarques du narrateur qui ne cesse d’observer l’attitude de Taillefer et qui le soupçonne déjà d’être coupable : « Taillefer failli laisser tomber sa soucoupe ».
Il y a 3 personnages durant cette scène, on peut relever la thématique du crime, celle de la torture et pour finir celle de l’inconscient. Ces thématiques guident les personnages dans leur manière d’être, de réagir, de se trahir etc. Il peut arriver que le personnage d'un récit se mette lui-même à faire un récit. Il devient alors le narrateur d'un second récit qui est enchâssé dans le récit premier (l’enchâssant). Ici Balzac utilise ce procédé et fait de L’auberge rouge une prouesse narrative car ces enchâssements ont de nombreux intérêts pour le déroulement du récit.
Tout d’abord, les auditeurs autour du diner ne sont pas neutre, ils ont un rapport avec le récit et la technique du récit enchâssé fait apparaître le remord, la culpabilité. « Ce diner, cette soirée, exercèrent une cruelle influence sur ma vie et sur mes sentiments ». Taillefer qui assiste à ceci est dans une situation complexe, il doit protéger don secret et rester naturel car il