Balzac, peau de chagrin, le portrait de l'antiquaire
Raphaël désespéré avait décidé de se suicider. En marchant vers sa mort il fait une étrange rencontre avec un antiquaire. Nous étudierons en quoi le portrait de ce vieillard peut être qualifié de fantastique. L’apparition de ce vieil homme est annoncée par des faits étranges, qui sont de plus en plus en plus présent lors de son arrivé. L’antiquaire est ici vu d’une façon supérieure à Raphaël.
I. Une atmosphère fantastique :
1) Point de vu interne :
Perception des sentiments et des sensations très précise.
Situation émotionnelle intense, réalité déformée.
2) Confession rêve réalité :
Expression de l’indistinct, Raphaël ne sait pas.
Champs lexicaux de l’indistinct et du sommeil.
II. Apparition fantastique du vieil antiquaire :
Descartes, le discours de la méthode : « je pense donc je suis. »
1) Un portrait entre le réel et l’irréel :
Surgissement étrange du personnage, quelque chose de magique et indéfinie.
Sentiment d’incompréhension.
2) Un personnage insaisissable :
Contraste entre la jeunesse et la vieillesse de l’antiquaire.
Son image ne colle pas à l’effet qu’il produit.
Personnage méphistophélique.
III. Relation entre les personnages :
1) Rapport de force :
Supériorité du vieillard sur Raphaël
L’impression de tout puissance s’oppose à la passivité de Raphaël (crainte, peur, soumission) 2) Figure de savoir absolu :
Le vieillard incarne la sagesse, le savoir.
La lampe lui confère la fonction de guide.
Dimension maléfique.
L’antiquaire apparaît donc d’une façon vraiment étrange aux yeux de Raphaël qui marchait dans un décor réel au début, mais qui s’est vite transformé en décors irréel à l’arrivée du vieil homme. Cette scène peut donc être considérée comme une scène fantastique qui décrit l’entrée en scène d’un personnage