Balzac et la presse
DISSERTATION
La presse peut-elle être considérée comme un épouvantail ? Un tel épouvantail que Balzac disait d’elle que si elle n’existait pas il faudrait ne pas l’inventer. C’est le contexte historique, le vécu de Balzac qui lui fit dire cette phrase. Dans son roman « Les Illusions perdues » il dresse un portrait sans concession de la presse. En effet, Balzac fut un journaliste brillant mais mit très vite le doigt sur les limites du métier à ce moment-là. Il dit que le journal est une boutique où l’on vend au public des paroles, de la couleur dont il veut. Un journal n’est plus fait pour éclairer les opinions. Et cela lui vaudra de très mauvaises critiques de la presse justement qui terniront son image.
Comment doit-on considérer la presse aujourd’hui ? Est-elle au service de la population par la bonne information qu’elle donne ou faut-il comme Balzac la craindre ? La presse ne sombre-t-elle pas trop dans le sensationnalisme et le journaliste est-il suffisamment libre d’écrire comme il le souhaite ? Mais la presse n’est-elle pas aussi un outil pédagogique intéressant et le garant de la démocratie ? En d’autres termes, peut-on faire confiance à la presse ?
Dans la société actuelle, les médias se voient souvent être définis comme le quatrième pouvoir. Ce statut qui leur est donné n’est donc pas insignifiant. L’exécutif par le gouvernement, le législatif par le parlement et le judiciaire par la magistrature sont les autres détenteurs du pouvoir. Mais la presse n’est pas une institution. Elle peut donc être le contre-pouvoir légitime pour défendre le peuple. C’est un élément de la démocratie. Grâce à elle, la population est informée des agissements de ceux qui gouvernent et si ceux-ci respectent leurs promesses électorales.
La presse est vigilante et ne se prive pas