Balzac et la petite tailleuse chinoise
Premièrement, la littérature est une merveilleuse façon pour chacun de ces personnages de se libérer et ce, pour différentes raisons. Ce sont en effet trois jeunes hommes qui, avant la rééducation allaient à l’école et avaient des parents intelligents qui promouvaient le savoir. Les livres faisaient donc partis de leur vie de tous les jours et l’absence forcée de ces derniers, les contraignirent donc à trouver des moyens de contourner l’autorité et retrouver toutes formes de littérature. Le Binoclard par exemple étant le fils d’une poétesse et d’un écrivain, a la littérature encrée en lui. Dans Balzac et la Petite Tailleuse chinoise il contourne l’autorité en appartenant premièrement des livres et en écrivant des chants montagnards. Le tout débute, lorsqu’il «reçu une lettre de sa mère» lui dictant «qu’un de ses anciens amis [] lui avait promis d’essayer de trouver une place dans sa revue pour [le] Binoclard». (p.80) A partir de ce moment le «Binoclard vi[t] dans un rêve éveillé» (p.80) puisqu’il a maintenant la possibilité de quitter la montagne. La littérature a donc dans son cas un côté très libérateur, puisque c’est la première fois depuis longtemps, qu’il peut enfin se permettre d’envisager son départ. C’est donc une parcelle d’espoir dans sa rééducation qui était jusqu’à maintenant des plus sombre. Il s’inspire ainsi de chants recueillis par Luo et le narrateur afin de les adaptés et les modifiés en