L’impact des revenus de transfert sur les inégalités de revenus

Le chômage a atteint dans la zone euro un record en atteignant 11,9% de la population active. Cela pose donc le problème de la baisse de revenus dans certains ménages. L’État essaye de diminuer les inégalités de revenus par les revenus de transfert. Dans un premier temps nous verrons donc ce que sont les revenus et leur mécanisme de redistribution avant de nous demander si les revenus de transfert peuvent faire face aux inégalités de revenus. Les revenus et leur mécanisme de redistribution
Les revenus sont toutes les sommes perçues en échange d’une activité ou de biens que les individus possèdent.
Dans un premier temps les ménages perçoivent ce que l’on appelle les revenus primaires, composés des revenus d’activité (salaires, revenus des travailleurs indépendants…) et des revenus du patrimoine (loyers, dividendes…). Sur ces revenus, il y a alors des prélèvements obligatoires de l’État (impôts, cotisations sociales…).
Ces prélèvements vont permettre à l’État d’effectuer des revenus de transfert, qui sont des transfert en espèces ou en nature aux ménages qui sont destinés à alléger la charge financière que représentent pour ceux-ci la protection contre un certain nombre de risques ou de besoins. Ils sont effectués par l’intermédiaire de régime organisés de façon collective ou en dehors de ces régimes par des unités des administrations publiques.
Quel est donc leur impact sur les inégalités de revenus ? Les revenus de transfert face aux inégalités de revenus
Les inégalités de revenus sont la traduction de la répartition inégale des ressources économiques
L’État a alors dû intervenir en redistribuant à la fois horizontalement, puisque ce sont les cotisations qui financent les prestations de chaque année, et verticalement puisque les cotisations sont fonction des revenus et les prestations des besoins. Donc pour les revenus les plus élevés le montant des cotisations dépasse globalement