Bac philosophie
Le sentiment de plaisir se traduit par une manifestation agréable ressentie dans un acte ou suite à un acte. Pourtant, les fins pour parvenir au plaisir ne sont pas toujours logiques ou louables : ainsi lors d’un régime, on se prive de nombreux aliments et la privation du corps est compensée par le plaisir de parvenir à perdre du poids. Certains volent dans les magasins mais le danger du délit est atténué par le plaisir procuré par l’objet convoité et obtenu.
Le plaisir est alors caractérisé paradoxalement par le bien qu’il procure et la portée néfaste qui l’accompagne. La sensation que procure le plaisir apporte le bien-être, non pas le Bien et s’oppose par définition à la peine, à la souffrance puisqu’il comble un manque. Ce qui est un plaisir n’est pas le régime, le vol, la faim, la soif ou la mélancolie en elle-même mais le résultat qui vient combler le besoin créé.
De ce fait, le sage homme qui est gouverné par la raison et dans la quête du Bien ne peut concevoir prendre du plaisir car ce dernier à toujours un revers de médaille, des conséquences ou des contraintes.
Voilà les ouïe-dires de coutume que dénonce Spinoza auteur Hollandais du XVII siècle (1632 – 1677) dans son Ethique en ce qui concerne l’opposition de plaisir et sagesse. en effet Est t’il nécessaire de dissocier radicalement plaisir et sagesse ?
L’auteur ici nous explique son désaccord en développant la thèse suivante : la sagesse n’est nullement incompatible avec le bien-être que procure le plaisir du début de l’extrait à « ma conviction » , S. réfute la conception ordinaire de la sagesse, celle où la ‘’superstition ( et par extension la religion) interdit de prendre des plaisir’’ car un homme ne peut atteindre la sagesse qu'en s'interdisant les plaisirs. cette maxime renvoie à la religion Chrétienne qui interdit le plaisir car celui-ci est assimilé au péché. Aussi le plaisir est considéré comme mauvais