Cyrano De Bergerac, Edmond Rostand, 1897

La tirade des nez
Lecture analytique :
Agressif : le fait de se mettre en avant l’apostrophe, le ton de la ponctuation et la violence du verbe amputer et enfin de dire a quelqu’un « si j’avais »
Amical : il y a des précautions, il donne un conseil, prévenant et le pronom « il » qui ne remploie pas le mot nez = être plus courtois et l’impératif a valeur de conseil. Ca contraste aussi avec le ton agressif employé juste avant
Descriptif : Lexique concret et spécialisé dans la géographie physique, métaphore qui permet de donner une image, le verbe être est le verbe d’état de la description par excellence
De plus il y a une gradation mise en valeur par l’anaphore (pas descriptive mais elle met en valeur la description)
Curieux : la forme interrogative, le vocabulaire est lui-même curieux « oblongue capsule », drôle d’idée d’imaginer qu’un nez peut faire office de boite à ciseaux.
Gracieux : la symbolique des oiseaux qui sont gracieux, l’interrogation attenue l’agressivité, l’allitération en p qui
Truculent (hardi, provocateur, bon vivant) : aspect qui veut muser la galerie, métaphore cachée (nez=cheminée), hyperbolique, manque de respect envelopper par l’humour donc choquant mais pas tant que ça.
Prévenant : « gardez-vous » = impératif à valeur de conseil, formule une interdiction sans employer la forme négative
Tendre : « petit parasol » et « fané comme une fleur » métaphore délicate qui a pour souci de ne pas blesser et souci du bien-être.
Pédant (prétention) : référence à Aristophane qui n’est pas très juste, un nom très compliqué qui parait savant avec hippocampe = grand nez, éléphant = grande trompe et chameaux = bosse
Cavalier (impertinent, manquer de savoir-vivre) : le fait de l’appeler « l’ami » est peu commode, de même l’interjections « quoi » qui manque d’élégance et le fait d’employer une question rhétorique auquel il répond lui-même, « ce croc » = très familier et désobligeant
Emphatique = la