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L’action politique de l’état Marocain face à la médecine traditionnelle
D’après l’entretien avec le docteur Akhmisse, l’état marocain est aussi lié à la persistance de la médecine traditionnelle au sein du pays. En effet, le manque de moyen et d’hôpitaux dans les régions reculés du Maroc favorise la persistance voir la prolifération de la médecine traditionnelle qui elle ne requiert pas beaucoup de moyen.
Le problème qui se pose principalement est que l’état ne cherche pas à exploiter ses ressources en matière de plantes qui constituent un réel patrimoine pour le pays puisque le Maroc compte plus de 1000 espèces de plantes différentes dont les effets et les vertus sont très connues et reconnues.
Ce manque d’investissement dans la médecine par les plantes autrement appelé la phytothérapie est dut à une perspective de l’état qui est plus centré sur la modernité tout en mettant de côté le traditionnelle. Cette négligence ne lui ait en aucun cas bénéfique car la mise en place d’institutions de phytothérapie et de réglementations permettraient de limiter les cas d’intoxication dût à la macération de ces plantes dont les répercutions ne sont pas connues puisqu’il faut savoir que toute plante à une période de cueillaison car elle arrive à maturité et libère donc ses effets positifs.
Les institutions de phytothérapie permettraient sur le plan médical de classer, répertorier et réglementer les espèces de plantes mais aussi sur le plan économique de créer des emplois et des opportunités d’études et de recherches plus approfondies sur ses espèces qui constituent une richesse pour le pays et un marché important qui pourrait toucher le monde. A l’instar de la Chine, qui, en a fait un marché potentiel et rentable puisque les vertus de la médecine traditionnelle chinoise sont très conseillées et connues mondialement.
Si l’état avait eu comme perspective le développement de la médecine traditionnelle, il aurait pu améliorer le pays sur le plan économique puisque la