Avortement
Est-ce que ça vaut le coup de risquer sa vie au lieu de donner vie ?
Faire le bonheur d’autres parents en adoptant
Si la Bible accorde le statut de personne humaine aux foetus, elle leur accorde donc la protection légale du commandement "Tu ne tueras point".
http://www.svss-uspda.ch/fr/ethique/ethique.htm http://www.svss-uspda.ch/fr/facts/mondial.htm Des chiffres : alors que la contraception est largement diffusée, le recours à l'interruption volontaire de grossesse ne fléchit pas (environ 227 000 chaque année)
Histoire du droit à l’avortement en France
Le 31 juillet 1920, est votée par 521 députés contre 55 la loi qui interdit l’avortement et la contraception. Le but de cette loi est démographique. L’avortement est puni d’un emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans et d’une amende jusqu’à 72 000 francs. Le simple fait d’en parler publiquement, de donner des infos par affichage tombe sous le coup de cette loi (passible d’amende et d’emprisonnement). De même, le fait de divulguer ou d’offrir des procédés contraceptifs est passible de 6 mois de prison et de 100 à 5 000 francs d’amende. La formation à la contraception durant les études médicales est également interdite.
La loi du 29 juillet 1939 punit aussi les femmes qui ont tenté d’avorter alors qu’elles se croyaient enceintes et ne l’étaient pas. Et donne aux médecins le droit de violer le secret médical pour dénoncer un avortement.
En 1942, sous Pétain, l’avortement devient un " crime contre l’État ", passible de la peine de mort.
En 1943, une femme pratiquant des avortements est guillotinée.
En 1967, après sept ans de discussion, la loi autorisant la contraception (et abolissant la partie concernée de la loi de 1920) est votée. Les décrets d’application ne seront publiés qu'en 1969 et
1972. La contraception est légale, pas le fait d’en parler.
Juin 1970 : proposition de loi autorisant l'avortement en cas de risque pour la vie de la mère, viol
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