Avis archipel du chien de philllaine
Il est à noter qu’actuellement, il n’y a qu’un seul bateau qui secourt les réfugiés en Méditerranée et qu’il n’est pas toujours bien accueilli sur les rivages européens. Et donc, parler de cela sans tabous est nécessaire. L’opposition entre les habitants de l’île, qui rejettent déjà l’instituteur parce qu’il n’y est pas né, et l’arrivée, sur une plage, de trois corps de réfugiés, noirs, donne une idée du besoin de la population d’un entre-soi intolérant, tant à l’égard des étrangers qui débarquent sur l’île que vis-à-vis de réfugiés. D’ailleurs, l’arrivée du Commissaire n’est pas plus appréciée alors qu’ils ne savent pas encore qui il est, sauf quand ils ont une information qui leur convient : « Au sujet du projet des Thermes ? demanda le Cafetier. Les Thermes …afficher plus de contenu…
». De même, parler du pont des bateaux et de leur couleur pour faire comprendre que des pêcheurs de l’île s’adonnaient aussi au trafic d’êtres humains me paraît trop implicite : « … et on n’apercevait plus que deux hommes blancs sur le pont, le pont peint de cette couleur rose tyrien si caractéristique de l’île… ». Par contre, les personnages étant très stéréotypés, on n’a aucune difficulté à deviner ce qui va arriver ou ce que les gens pensent. On n’a aucune envie de s’intéresser davantage à eux et encore moins de s’identifier à