Autoportrait au xxe
L'autoportrait au XX° siècle Repères historiques, l'autoportrait avant le XX°s
Genre particulier, l'autoportrait est la représentation par l'artiste lui-même de son propre corps. Longtemps ce fut un genre caché, les artistes dissimulant leur visage dans les personnages d'une foule. Puis c'est devenu un exercice à part entière, très pratique puisque, devenant son propre référent, l'artiste n'a plus besoin de faire appel à un modèle extérieur. C'est l'occasion pour de nombreux artistes de sonder leurs sentiments, leurs émotions, leur âme, d'observer et d'étudier les effets du temps et du vieillissement, de questionner leur identité à travers des jeux de travestissement par exemple...
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Parfois, c’est leur visage que les artistes peignent, dessinent ou gravent. Et leur regard ? Un regard qui regarde qui les regarde ? D'autres se représentent avec palette et pinceaux.
L’autoportrait : manifeste, trace, testament, message, note d’humour. L’autoportrait au XXème siècle, siècle de l’individualisme, de la psychanalyse, acte d’affirmation et de révélation, écho de l’Histoire tourmentée du siècle.
Le genre de l’autoportrait fait écho à la multitude des écoles artistiques et des modes de représentation du siècle. Cela comprend aussi bien des autoportraits figuratifs et des œuvres abstraites baptisées « autoportraits », ou encore, des autoportraits peints à 30 ou 50 ans de distance.
Les variations foisonnent: Autoportrait de face, de dos, à l‘envers (Georg Baselitz), nu (Egon Schiele), double ou dans un miroir (César), déguisé (Cindy Sherman), triple (Norman Rockwell), modifié (Orlan). [pic]
Georg Baselitz, Zero pour le peintre, 2005, gravure sur bois, 67 x 50 cm. [pic]César, Autoportrait, vers 1990, plâtre, bois et miroir.
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Des autoportraits aussi qui n’ont que faire d’être des portraits. Tony Cragg compose le sien avec des bouts de