L’année 1939 est un nouveau tournant dans l’Histoire. En effet, le grand écran est chamboulé par l’arrivée de nombreux films qui sont à l’heure actuelle considérés comme des modèles dans l’histoire du Cinéma. Et pourtant, ces chefs-d ‘œuvres ont du faire face à l’arrivée de la seconde guerre mondiale qui n’a pas facilité leur sortie. Adapté d’après le best-seller de Margaret Mitchell, nous avons décidé de nous intéresser au film qui marqua principalement l’année 1939 mais aussi toutes les générations futures, à savoir le célèbre Autant en emporte le vent réalisé par Victor Fleming. Par quels procédés Fleming a-t-il su transposer à l’écran l’intensité du livre de Margaret Mitchell afin de réaliser un film majeur dans l’histoire du cinéma ? Dans une première partie nous étudierons les techniques que Victor Fleming a emprunté du passé afin d’en faire une nouveauté. Dans un second temps, nous analyserons le casting choisi pour incarner les personnages afin de conclure dans une dernière partie sur l’effet spectaculaire du film qui est l’origine de la superproduction.

I – L’exploitation d’anciennes techniques Victor Fleming s’attaquait à un best-seller. Il devait donc s’entourer des meilleures personnes afin de réaliser le film de l’année. D’après Griffith, réalisateur du film Naissance d’une Nation, Fleming a utilisé des techniques déjà existantes en leur apportant une touche nouvelle. Il a repris l’idée du matte painting, une technique de peinture sur verre, inventée par Norman Dawn, permettant d’effectuer des décors à moindres coûts, par un effet d’incrustation. L’innovation reste légendaire au niveau de la Technicolor. Utilisée pour la première fois dans le film Blanche-neige et les sept nains en 1937, Autant en emporte le vent est l’un des premiers films en couleur qui s’est servi de ce moyen pour donner un sens plus profond au film. Les couleurs présentes ont pour objectif de donner un côté spectaculaire notamment avec les contrastes entre les