Auguste de cinna
A travers ce texte on découvre le désarroi, d'Auguste un personnage tragique tiraillé entre l'accord du pardon et la sanction. Le désarroi d'Auguste est bien illustré à travers ce monologue. Au départ le roi remet son pouvoir en question notamment avec « Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis » ligne 3. Il refuse d'exercé un règne qui l’empêcherai d'entretenir une amitié sans contraintes, il se refuse de blesser ses propres amis en dénonçant la cruauté de la souveraineté avec ligne 6 « Que leurs plus grands bienfaits n'attirent que des haines Et si votre rigueur les condamnes à chérir Ceux que vous animez à les faire périr ». Ensuite Auguste se remémore des anecdotes évoquant ses crimes exercés lors de certaines batailles, avec ligne 12 « Songe aux fleuves de sang où ton bras c'est baigné » et ligne 17 « Remets dans ton esprit après tans de carnages, De tes proscriptions les sanglantes images, Où toi même, des tiens devenu le bourreau ». Tous ces éléments font comprendre à l'empereur que Cinna n'a pas accompli d'actes réellement abominables face à tous ce que Auguste avait fait auparavant, ce dernier le dit clairement à la ligne 24 « Ils violent des droits que tu n'as pas gardés ! Leur trahison est juste et le ciel l'autorise » et à la ligne 28 « Et souffre des ingrats après l'avoir été ». Tous ces élément renforce le statut de Auguste en un personnage tragique. Ce dernier ne cherche pas la gloire au contraire, il réalise que c'est un facteur nuisible à la survie de l'amitié avec ligne 3 « Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis Si donnant des sujets il ôte les amis ». De plus Auguste reste soumis à ses pulsions, ne sachant comment réagir il essaye de se convaincre en cherchant des éléments concrets comme ses souvenirs, il va jusqu'à lui même se remettre en question, en exposant ses faiblesses ce qui n'est pas mélioratif pour lui avec ligne 37 « Donc jusqu'à l'oublier je pourrais me contraindre ! Tu vivrais en